PREMIÈRE PÉRIODE

(1900 / 1935)

1900  

19 Juillet : Naissance d’Arno Breker, Elberfeld, fils d’Arnold Breker, tailleur de pierre et de Luise, descendante d’une famille de huguenots lorrains.

1916-1920

Suit des cours d’anatomie et de dessin à l’École des arts décoratifs d’Elberfeld; puis prend la direction de l’entreprise familiale.

1920-1925

Poursuit ses études à la Kunstakademie de Düsseldorf. Ses premiers travaux sont de facture abstraite ; mais très vite, il se tourne vers la sculpture classique.

1927

Arno Breker s’installe à Paris qu’il considérera toute sa vie comme sa capitale d’adoption. Il y noue de nombreuses relations, notamment avec Charles Despiau, Isamu Noguchi, Maurice de Vlaminck, André Dunoyer de Segonzac… dont il réalisera par la suite les portraits en bronze.

Breker voyage également en Afrique du Nord, dont il rapporte une série de lithographies (« Tunesische Reise ») ; puis il se rend à Banuyls-sur-mer, où il rend visite à Aristide Maillol avec lequel il se lie d’amitié.

1929  

Le marchand d’art Alfred Flechtheim qui travaille en étroite collaboration avec Kahnweiler, le marchand de Picasso, se charge de représenter désormais les intérêts d’Arno Breker. Celui-ci reçoit plusieurs commande, dont un Saint-Matthieu destiné à une église de Düsseldorf, ainsi qu’un monument Röntgen à Lennep-Reimscheid.

 

 

1932

Remporte les deuxième et quatrième prix (tout de suite après Georg Kolbe) au concours ouvert par la ville de Düselldorf pour un monument dédié au poète Heinrich Heine. Le projet ne se réalise toutefois pas et ce n’est qu’en 1983 qu’Arno Breker réalisera une statue de Heine destinée à être placée sur l’île de Nordeney où le poète résida de 1825 à 1827 - mais le projet sera finalement abandonné.

Le Prix de Rome lui est décerné par le Ministère prussien de la culture. Cette distinction lui permet de résider une année entière à la villa Massimo de Rome où il réalise une « reconstruction » de la Pieta Rondanini.

 

 

 

1934/35

Retour en Allemagne, sur les conseils du peintre Max Liebermann dont il réalisera l’année suivante le portrait en bronze – puis le masque mortuaire.

Le Volkische Beobachter, organe de presse officiel du régime National-Socialiste dénonce Breker comme un « artiste de l’étranger » et qualifie ses lithographies « d’art dégénéré ».  

 

 

Album photos de la 1ère période

Seconde Période (1936/1945)

Troisième période