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Dans la revue française l’œil, il est paru un article sur moi récemment : le directeur croyait que j’étais mort depuis longtemps. (Arno Breker, 1975)

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« J’ai fait le portrait de deux des plus importants experts d’art allemands [...],  c’est-à-dire qu’ils se sont adressés à moi, me considérant comme l’artiste compétent dans ce domaine. Ceci a provoqué une explosion d’indignation dans la presse d’ici. Tous les directeurs des musées allemands se sont réunis pour déterminer officiellement que je ne suis pas un artiste et que, de ce fait, je n’ai aucune chance de voir mes oeuvres exposées dans un musée allemand. Mes travaux reposent dans les caves des musées. Il a été décidé qu’aucun musée allemand n’exposera les oeuvres du sculpteur “nazi” Arno Breker. Ceci est un fait ! » (Arno Breker, extrait d’une lettre adressée à Philippe Hemsen, 31 août 1988)

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« Il y a quelques années de cela, j’ai réalisé un buste de Wagner pour le Rosengarten du Festspielhaus  de Bayreuth. La presse locale présenta la chose ainsi : « Aujourd’hui, un buste de Wagner a été installé en un temps record grâce à M. Tier. » Pas un mot de moi. Ce M. Tier, c’est un spécialiste en monuments funéraires qui avait été chargé de dresser la stèle sur laquelle repose mon buste ! » (Arno Breker, 1970)

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Le motif qui se trouve au cœur de mon travail fut toujours l’être humain, homme ou femme. Car les infinies variations que connaissent les formes de l’apparence n’engendrent jamais aucune lassitude. (Arno Breker, 1978)